Huit ans après avoir terminer l’écriture du premier jet de ma série Alice (autrefois intitulée La mémoire de l’ombre), voilà que le dernier tome part à l’impression lundi prochain.

Ça y est, c’est fini. Pour de vrai.

C’est plutôt abstrait de dire « au revoir » à un personnage, de se dire: voilà, tout est fait, plus rien ne changera, maintenant. Même après 19 publications, ça me fait toujours un petit quelque chose. Et dans le cas d’Alice, c’est doublement vrai.

Je ne vais pas mentir, c’est un tome complexe, difficile, chargé aussi. À la base, il y avait 5 tomes, et les 2 derniers ont été mis dans celui-ci. Et contrairement au tome 1, il n’y a pas eu de coupe majeure. (Pour les curieux: le tome 1 contient 361 pages, le tome 2: 268 pages, alors que le tome 3 contiendra 458 pages) Et de l’action, il y en a de toutes sortes, cette fois!

Dès le départ, on fait un saut 12 ans plus tard, pour découvrir ce qui se passe avec notre couple qu’on a laissé à la naissance d’Era – qui a donc 12 ans. Vers la moitié du livre, un autre bond temporel aura lieu. C’est tout le souci des vampires et des impurs… le temps est tellement relatif pour eux.

Et même si je m’amuse à parler de mes félins ou de mes vampires, je tiens à souligner que c’est beaucoup plus qu’une histoire de vampires à mes yeux. Le but du paranormal est toujours d’éclairer un pan de notre nature propre, face à des sujets contemporains qui nous touchent. C’est donc une histoire de tolérance, de choix, d’identité et d’oubli. D’ailleurs, à ce sujet, Alice donne un très sage conseil à ses enfants:

Jugez les êtres sur leurs actes, non sur leur nature

Ça, c’est complètement Alice! Et vous verrez que ses enfants ne sont pas tombés loin de l’arbre!

Je l’avoue, je suis un peu émotive de fermer ce volet, mais même après l’avoir relu 150 fois, je trouve que ce tome est mieux construit que ses précédents. Cette fois-ci, on ne suit plus un couple, mais une famille.

Bref, j’espère que vous serez heureux de retrouver Alice, Vern, Dave, Véra, mais aussi de découvrir les personnalités pétillantes de Danaël et Era… et des nouveaux venus également…