Parce que l’idée continue de germer… voici d’autres paradoxes d’écrivains (quoique certains ne sont même pas des paradoxes… disons plutôt des incongruités) Enfin, passons… et voyons si je suis la seule à vivre avec ça…
- Pendant toute activité où on s’ennuie, rager en se calculant le nombre de pages qu’on aurait pu écrire et puis… une fois à la maison… ne pas arriver à écrire. Malheureusement, ça arrive plus souvent qu’on le croit.
- Avoir peur de ne plus rien avoir à écrire, puis se retrouver avec dix idées et ne pas avoir le temps de les écrire (à chacun son problème, il paraît).
- Observer quelqu’un et se surprendre à le décrire dans sa tête (joggeurs, dans mon quartier, soyez aux aguets!)
- Mettre un lieu dans son bouquin et se dire… tiens, j’aimerais bien y aller, en vrai (merci Google StreetView de me permettre de voyager virtuellement).
- Rire (ou pleurer) toute seule devant son ordinateur et se dire… si quelqu’un me voit, il me prend sûrement pour une folle (possible que ce soit le cas, aussi).
- Lire un bouquin et se dire… « j’y arriverai jamais… » et, inversement… se dire: « quoi? quelqu’un a publié ça? » (ajouter le ton dédaigneux sur le « ça »).
- Lire une lettre de refus qui compare son manuscrit à une oeuvre (une bonne oeuvre, en plus) et se dire… t’as vu ça dans mon bouquin, toi? Ou t’as inventé ça à cause du titre? Comme les deux n’ont aucun lien, je penche pour la seconde option *soupir*
- Recevoir un avis qui donne des ailes sur un texte autopublié sous pseudo et danser toute seule dans mon salon parce que… ben je ne peux pas en parler nul part *double soupir*
- Chercher une maison d’édition qui fait « dans le genre de » et voir le site de la maison en question. Fermer la page et se dire que, finalement, on ne veut pas vraiment être édité (oui, l’écrivain ex-webmestre est difficile). On peut redire la même chose pour certaines couvertures aussi…
- Vouloir inventer un personnage, regarder un gars (ou une fille) dans le métro pour voir si « il fit casting ». Quand il te regarde et qu’il te sourit, faire une face de « non, mais… je t’ai demandé quelque chose? » (l’écrivain est parfois en parfaite contradiction avec l’humain qu’il est).
- Visiter des forums sur l’écriture et… ah non, là, je laisse ça à Jo. Tu devrais faire un Cinquante nuances d’imbécilités de pseudo-écrivains. Ça aussi, ça vaudrait son pesant de rires.
Et vos paradoxes, vous? Parce que… je suis pas à 50, là!