Depuis environ trois ou quatre ans, je me rends compte que j’ai beaucoup réfléchit et écrit sur la deuxième chance (je n’ai pas de meilleur mot pour le moment). Si la mode est au new adult (premier amour, premier rapports sexuels, etc.), je dois avouer que ça ne change pas grand-chose au reste de la romance. Après tout, la romance parle souvent du premier amour, ou d’un énième amour – et celui-ci est toujours le plusse-beaucoup-mieux que les autres (les précédentes relations s’évanouissent si on peut dire).

Or, dans la réalité, il en va souvent autrement. On oublie parfois que les gens changent (en romance, on n’aime pas trop ça – surtout chez les personnages féminins) et qu’il existe des tas de types d’amour. Autrement dit: les gens ont des besoins qui se transforment, eux aussi. Ça ne veut pas dire que cet amour n’a pas été un grand amour, simplement que les choses ont changées, que la vie rapprochent et séparent les êtres…

Ça arrive.

Pourquoi je parle de ce thème? Parce que cet automne, Cœur de verre va paraître, et c’est justement l’histoire d’un second amour. Et celui-ci début alors que Marianne est encore mariée avec Charles.

(Ouais, là, je brise tous les codes de la romance, désolée)

Ce qui compte dans ce roman, c’est la raison qui a brisé le couple et qui pousse Marianne a choisir une autre voie (ce n’est pas juste Lui, le plusse-meilleur-amour qu’elle attendait, non, c’est seulement un autre chemin qu’elle prend, une véritable deuxième chance qu’elle s’offre). Et si son couple se défait et se refait (avec un charmant jeune homme nommé Samuel), je n’ai pas pu oublier Charles. Si Marianne retrouve le bonheur, elle laisse néanmoins un homme derrière, et celui-ci est anéanti par le départ de son épouse.

Quand j’ai écrit Cœur de verre, en 2016, je voulais déjà écrire la suite, et j’avais une idée un peu bizarre avec ce type coincé, à qui tout a été pris. Le début, je l’avais intitulé Cœur de pierre, mais aujourd’hui, alors que j’ai décidé de reprendre l’écriture de ce texte, je vais possiblement opter pour Un coeur vide.

À savoir si ce coeur va résister à la tornade que je lui envoie…