C’est août! On recommence! Hé oui, je parle du Camp Nanowrimo! Un autre mois, 50 000 mots. Cette fois, avec une nouvelle histoire. C’est un vrai suicide avec la première semaine en France et le début de la session d’automne qu’il me faut préparer… maintenant! En plus, j’ai encore deux récits à terminer!
Le but, c’est quand même de partir une histoire à partir de rien. Créer le monde, l’ambiance, les personnages. Je me suis dit que le défi était d’avoir 1664 mots par jour pour arriver sans trop de mal à 50k à la fin du mois. Ce qui n’est pas trop difficile, quoi. Pour le reste, pas sûre que l’histoire sera bouclée, mais la double narration au « je » me plaît.
Comme je ne veux rien abandonner, j’ai décidé de débuter La fille du café, ce matin, en me levant. Depuis deux jours, j’avais déjà des noms (Jessie, Will, Estelle et Joe), un lieu (un café, vous n’aviez pas deviné?), un début et les situations initiales (autrement dit, le pourquoi elle est là). Les trucs de base, quoi. Laissons-nous donc porter par la vague. C’est le but du Nanowrimo, de toute façon. Plonge et on verra pour la suite!
Pour le reste du temps (autrement dit, pour les mots qui surgiront après 1664 et des poussières), je vais me concentrer sur La perte qui reste quand même le roman qui m’allume, le soir, quand je ferme les yeux. C’est Charlotte et Carl (deux C entrelacés, c’est ti pas cute! On dirait Charles et Cecilia, tiens), bref, ce sont eux qui ont mes premières pensées du matin. C’est vrai qu’il m’arrive d’avoir un petit pincement au coeur pour mon Isabelle du Cercle félin qui est en deuil, en ce moment. Hier, pendant qu’on était dans la piscine, j’ai eu un petit flash. Un bout de dialogue, une disposition dans une pièce, etc. Il faut dire que les bouts tristes, ça ne me dit rien, mais il faudra bien que j’y plonge! Décrire le vide, c’est poétique, mais dans le vocabulaire d’une fille de dix-huit ans, c’est plutôt limité. C’est mon prochain défi (la semaine prochaine).
Bon, je fais tout pour m’angoisser. Il faut dire qu’avoir des histoires en suspens, ça m’énerve. Surtout quand le temps manque. C’est août, déjà. La rentrée et tout qui s’amène. Ça y est, déjà, je sens que je manque de temps.
Et dire que je suis en vacances! On ne dirait pas qu’on part pour Sommières pour voir de la famille et que, demain, on sera sur Aix-en-Provence pour profiter de la chaleur et pour aller rejoindre un copain gourmet. Des heures de plaisir à travers ces petits espaces d’écriture.