Un jour, j’ai fait des patates rôties à la poêle et mon fils a fait: « j’aime pas ça, les patates! »

HEIN? Qui n’aime pas les patates?

J’ai voulu lui prouver l’inverse. Après tout, il aime les frites! Ce à quoi il a répondu: « j’aime juste les patates quand elles goûtent ce que j’aime ». OK, mais pour savoir si tu aimes CES patates, il faut bien que tu y goûtes.

Dans un soupir, il a goûté, pis devinez ce qu’il a dit? « J’aime pas ça ».

Des patates dans la poêle, on s’entend que c’est comme des frites, non?

Et maintenant, si je te dis que j’écris de la romance? Quelle sera ta réaction?

Tu peux te dire que tu aimes ou non ce genre littéraire. Tu peux préférer la romance historique, contemporaine, érotique, etc. C’est un peu comme les frites ou la purée. Ça reste de la patate, mais apprêtée différemment.

Le souci, avec la romance, c’est qu’on a tendance à voir UN seul genre, alors que c’est un répertoire tellement vaste! Moi-même, dans mes romans, je vais souvent dans des directions opposées. J’adore faire des romans avec des filles bad-ass, des vraies Tom Cruise dans Mission impossible, mais j’aime aussi quand mes personnages sont brisés et qu’ils doivent se reconstruire au fil des pages. J’aime explorer différentes personnalités, qu’elles soient extrêmes ou effacées. Parce qu’au fond, ce n’est pas tant la patate qui importe, mais la façon dont on la cuisine.
Mon conseil? Ne soyez pas comme mon fils! Goûtez avant de juger. Mieux encore : soyez ouvert d’esprit. Goûter est insuffisant. J’en veux pour preuve que dès que mon fils a vu la forme de la patate, son cerveau a refusé de coopérer. Même en mettant un morceau dans sa bouche, même en croquant, même en avalant… son idée sur la patate était déjà toute faite, bien avant de la goûter. Ce n’était pas bon!

Mais croyez-moi sur parole, elles sont bonnes, mes patates!

(pis mes romans aussi hein!)

(texte réalisé pour le défi brutal #1 et publié sur instagram)
Texte réalisé pour le #defibrutal
#patate #romance #segue (faites vos recherches!)