Même si les superbes couvertures de ma prochaine série à paraître aux éditions AdA sont en ligne depuis un petit moment, il est est temps que je vous parle un peu d’Alice.
En 2010, quand j’ai débuté l’écriture de cette série, le titre initial était La mémoire de l’ombre. Ma question de départ était: sans mémoire, qui es-tu? À l’époque, l’histoire était racontée sur cinq tomes (les 3 premiers tomes ont été écrit en 2010 et les 2 autres en 2011). Inutile de dire que, cinq ans plus tard, j’ai eu un petit choc en replongeant le bout de mon nez dans ce récit. Pas seulement parce que mon écriture a beaucoup changé en cinq ans (aille!), mais surtout parce qu’à ce moment-là, je ne faisais pratiquement que du fantastique. Autrement dit… c’est très loin de ce que je fais depuis trois ans. Résultat? Ça m’a pris un temps fou avant de pouvoir me reconnecter avec les personnages.
Je l’avoue, j’ai été coincée avec ma propre écriture (cinq années et une dizaine de romans plus tard, forcément… il y a une nette amélioration). Les temps changeaient sans raison, les expressions étaient bancales, les longueurs… ouille! Tout est passé dans le tordeur. Je crois qu’il n’y a pas une seule phrase du premier tome qui est restée intacte. C’est dire! En plus (comme si cela n’était pas assez), je savais que quelque chose n’allait pas entre mes deux premiers tomes, alors on a coupé et fusionné, pour ne faire qu’un seul tome (je dis « on », car ma copine a bien bossé sur ce dossier, hein Claire?). Un jour, je vous raconterai peut-être ce qu’on a retiré
En bref, pour pouvoir publier 2 tomes, il a fallu relire et corriger 3 tomes. Un travail assez indigeste, je ne vous mentirai pas sur ça, mais au final, ce sera plus lisible, plus rythmé et, je le souhaite, bien meilleur.
Donc… Alice…
En vérité, Alice est un personnage que j’adore. Elle n’a rien d’une jeune idiote. C’est une femme de carrière et une geek informatique qui n’a pas froid aux yeux. Et s’il est vrai qu’il y a des vampires dans mon histoire, c’est surtout une histoire de pouvoir, de tolérance, de racisme et (comme très souvent dans mes romans) d’identité. Oh, et oui, il y a un peu de romance, et quelques scènes sensuelles aussi, mais… ça reste très… disons… comment dire? Déroutant? Comme toujours, vous me détesterez probablement en cours de route… mais on devrait se rabibocher quelque part ici et là.
On en reparle en août?
Quand à la suite, eh bien… j’ai encore deux tomes à revoir. Est-ce que je vais les fusionner en un seul pour en faire une trilogie? Qui sait? C’est à suivre!