Parce que c’est une habitude, mais que j’étais sur le point de l’oublier, cette année, voici un petit bilan pour l’année qui vient de s’écouler. Une année qui se divise en plein de petites bulles. D’abord par une sabbatique, à la session d’hiver, destinée à me faire travailler mon examen de projet qui a eu lieu en mars (j’ai survécu, donc check!). Ce temps hors du temps m’a permis d’aller en Guadeloupe avec mes hommes et d’y découvrir un joli paradis (exception faite des moustiques!) Du bonheur en barre, rien de moins!
Parce que c’était l’année des réflexions, je m’étais promis de diminuer les publications afin de me remettre à écrire pour le plaisir. Il y a eu 3 « vraies » publications, le reste étant des re-publications (signe que je commence à me faire vieille!) donc, j’ai tenu le pari – et pour 2020, il n’y a rien à signaler. Du tout. Que du vide. Et même si c’est parfois déstabilisant pour quelqu’un qui a sorti 25 bouquins en 6-7 ans, c’est aussi apaisant. La plupart du temps, en tout cas.
Si, après mon examen doctoral, j’aurais dû plonger dans l’écriture de ma thèse, il en a été autrement. L’été, c’est fait pour jouer et voyager, de ce fait, on a créé une jolie bulle en famille. Si la session d’automne a été plutôt rock n’ roll, celle de cet hiver s’enligne assez difficile, avec des nouveaux logiciels, des nouveaux projets et des défis assez élevés. Cela étant dit, mes plans de cours sont bouclés depuis hier et ça donne une petite impression de vertige. Malgré le travail à abattre, j’espère que mes étudiants seront aussi emballées que moi!
Niveau écriture, j’ai repris La promesse que j’ai vraiment terminé cette fois – ma fin est peu aboutie et elle mérite re-travail (mais ç’a a ajouté 30-40k au pavé initial). J’ai aussi terminé mon nano de l’an dernier – mon YA que j’adore et qui a – lui aussi – doublé de volume (merci nano2019!) Je me suis essayée à l’historique (quelle idée) et à une nouvelle histoire fantastique. J’ai aussi bouclé une nouvelle de Noël, qui n’est pas assez aboutie, mais peu importe. On dira que je renfloue mes tiroirs. Je laisse les choses dormir. Je verrai cette année ce que j’en fais. Ou l’an prochain. Y’a pas le feu au lac, après tout.
Et même s’il est d’usage de faire un autre billet pour parler de mes résolutions 2020, comme elles sont courtes, je vais les ajouter ici. D’abord, prendre le temps de vivre! C’est bête, mais c’est primordial dans ce monde qui nous pousse à aller toujours plus vite. Il y a des rumeurs de republication pour le Cercle félin (le contrat devrait arriver sous peu), pour le reste, je me donne le temps de réfléchir à la suite des choses – idéalement après avoir avancé la thèse (je me donne 3 ans pour la boucler, mais si je pouvais faire un chapitre bientôt, je ne m’en plaindrais pas). De toute façon, le milieu éditorial n’est pas des plus agréables, ces derniers temps, donc je préfère m’en tenir loin. Il n’y a qu’à voir le nombre d’auteur.e.s qui deviennent coach, mentor d’écriture ou se dirige vers l’autoédition. La confiance se perd plus vite qu’elle ne se gagne, c’est bien connu. Est-ce le retour de la vague vers l’océan?
En bref, pour 2020, je me souhaite de l’écriture pour le plaisir. De toute façon, j’ai beaucoup d’histoires à terminer. À relire. À peaufiner. Et surtout: j’ai une thèse à entamer sérieusement. Et des cours à remonter, à améliorer, à mettre au goût du jour, parce que, si j’aime faire rêver mes lecteurs, j’adore aussi allumer des passions chez les étudiants!
Et pour vous, 2020? Je vous la souhaite douce, sans trop d’épreuves et de tracas. Prenez soin de vous!