Au printemps, les animaux sortent d’hibernation. Cette année, je fais pareil. Pas seulement par culpabilité de ne pas vous avoir donné de nouvelles depuis si longtemps (bah, un peu, quand même), mais parce que la folie se calme. La fin de la session se dessine du côté collégial (les travaux de fin de session débutent bientôt), et est déjà entamée dans l’autre (il ne me reste qu’un article à produire pour mon cours de méthodologie et si j’arrive à le faire comme ma tête veut le faire… â pourrait même s’intégrer dans le premier chapitre d’une thèse). Oui, tout ça!
Comme à chaque printemps, mon site me déprime et je considère l’avoir assez vu. Même si je n’écris pas souvent sur le blogue, je viens régulièrement mettre mon bilan à jour. Il se passe toujours des petites choses en coulisses que j’ai envie d’inscrire. De ce fait, j’ai revu l’esthétique du site avec un logo qui me va bien: la tête emmêlée. Ça ressemble probablement à ça, la tête d’un auteur. Un jour, il suit l’un des fils qui se promènent dans son esprit et, à force de tirer dessus pour le démêler des autres, il découvre une histoire qu’il n’a plus qu’à écrire. Je sais, ça semble facile comme ça, mais les nœuds sont bien serrés, parfois…
Et non seulement je sors de ma torpeur hivernale, mais je sortirai physiquement de ma tanière (et de mon pyjama) pour aller faire un petit coucou au salon international du livre de Québec. D’abord parce qu’il y aura la remise du Prix-Romance 2017 chez Milady (à 17h), mais surtout parce que je dédicacerai juste après, soit de 18h à 20h. Et comme j’apporte Chloé Duval dans mes valises (qui aura bientôt un site web) et qu’elle dédicace avant la remise du prix, j’irai sûrement flâner du côté du stand AdA en attendant mon tour. Il faut bien en profiter un peu!
Et pour ceux qui ne me suivent pas sur Facebook, il s’est passé quelques petites choses ces derniers mois: notamment la vente de Pour le meilleur et pour le pire en Allemagne et quelques publications discrètes. Cela dit, le plus agréable, c’est que je suis retombée dans la marmite de l’écriture pour un interminable roman et que la fin se dessine petit à petit dans mon esprit (si je vous dis le nombre de mots au compteur, vous allez vous évanouir). Bref, il n’y a pas que moi qui sort de l’hibernation, mais mon cerveau aussi!