Voilà deux semaines que nous sommes de retour en classe. Un retour compliqué, masqué, stressant, mais une rentrée quand même.

Une chose est sûre, l’été a été court. Très court. Qui peut affirmer s’être vraiment reposé avec toutes les nouvelles qu’il y a eues? Pas moi. J’avais un chéri en télétravail, des cours à monter en prévision de la distance sans oublier un petit garçon à occuper (lectures, sciences, parc, courses aux pokémon, jeux d’eau… on peut dire que le mandat a été rempli). Mais des vacances? Pas vraiment. On ne va pas répéter toutes les mauvaises nouvelles qui nous sont tombées dessus, mais il y en a eu. Sans parler du stress…

La plupart du temps, j’aime les rentrées scolaires. J’aime retrouver mes étudiants, rencontrer les nouveaux, revoir les collègues…, mais même ça, c’est compliqué, cette année. Sans parler des nouvelles règles: celles du travail et celles de l’école du fils. De tous les groupes qui se forment, des gens qui ne font plus attention…

Cela ne fait que deux semaines que la rentrée est là et tout est déjà compliqué. J’ai des cours en vrai et des cours à distance. Je ne peux pas m’approcher de mes étudiants, sauf avec un masque. C’est une autre réalité qui s’installe, petit à petit. Et comme le temps frais revient, il arrive ce qui devait arriver: mon fils a le rhume. N’appelez pas au 811 pour les enfants, c’est direct le test COVID. De ce fait, il a été testé hier. On attend la suite. Pour ma part, je suis à distance presque tous les jours, cette semaine, sauf mercredi. Un rhume et tout est compliqué (enseigner avec un petit garçon à la maison, cette blague).

Le plus triste, c’est que tout ça ne fait que commencer…

D’accord, je m’y attendais, mais j’aurais aimé avoir deux semaines de plus!

Mais voyons aussi le positif. Même sans vacances, j’ai écrit un roman cet été. Un truc qui attendait depuis des années. Et le mieux, c’est que je l’ai écrit « comme avant ». En suivant le fil. Avec détermination. Et vite. Merci Jenny! Est-ce à dire qu’il y a de l’espoir? Oui. L’inspiration n’est pas complètement partie. La rentrée a tout remis sur la glace, certes, mais la muse est toujours là. Tant mieux. J’ai fermé tant de portes pour lui faciliter la vie. J’aurais été bien en peine de la perdre!

Bref, l’automne est là. Je mentirais si je disais qu’il n’emmène pas son lot d’inquiétudes, mais un espoir de renouveau aussi.

Croisons les doigts.